Cet art martial de self-défense japonaise puise ses racines dans les anciennes techniques d'Aïkijutsu Ryu du Japon féodal. C'est un art qui, se fondant sur la tradition d'une école (Ryu), ne peut s'acquérir qu'après de longues années d'entraînement et de pratique. Il permet de se dégager d'une saisie ou d'esquiver une attaque afin de se débarrasser d'un adversaire armé ou non. Une clé sur ses articulations l'obligera à abandonner le combat. Cet art est non-compétitif. Etude de défense contre Tanto (couteau) et Boken ( sabre en bois).
Notre Ryu comporte 2 kata d'étude: Tanto et Ken.
Un kata est un combat imaginaire contre un ou plusieurs adversaires. Il permet d'approfondir l'essence de l'art afin de perfectionner la technique et de l'épurer au maximum.
Le Iaïdo, art du sabre, discipline majeure du Samouraï d'autrefois est l'art de dégainer et de pourfendre dans le même instant. Iaïdo et Kenjutsu sont comme les deux ailes d'un oiseau. Le kenjutsu, art du guerrier par excellence, était étudié et pratiqué par tous les Bushi et particulièrement les Samouraï depuis le dixième siècle. Le kenjutsu prit divers noms au cours de sa longue histoire pour finalement se transformer en un art plus pacifique. Art du geste spontané et naturel, le Iaïdo se pratique seul face à soi-même. Etiquette, patience,puissance intérieure, humilité, etc...caractérisent entre autres l'évolution du pratiquant de Iaïdo.
Le Sete-Iaï, formation de base, permet de préparer et de présenter les passages de grade officiels japonais. Le Koryu ( école ancienne) est aussi enseigné au Dojo.
L'école Muso Shinden Ryu:
Souvent appelé Taïchi, celui-ci comporte plusieurs appelations:
Il permet de cultiver et de renforcer son énergie interne à travers un enchaînement de mouvements fluides, lents et puissants dérivés des arts martiaux, que l'on appelle la " forme des 108, et dont l'apprentissage demande une continuité. En fait, il s'agit du Kung-Fu au ralenti.
Afin de progresser dans la maîtrise de cette forme anti-stress, il est nécessaire de pratiquer au moins une fois par semaine. De plus en plus de personnes de tout âge pratiquent cette discipline. Cet art de santé millénaire d'origine chinoise est de plus en plus développé en Europe et notamment en France.
Aucune limite d'âge n'est requise.
Dans notre Dojo, nous pratiquons un Taïchi martial sans effet de mode. Le Taïchi fait parti des techniques de "longue vie" élaborées par les moines qui recherchaient avant tout une union avec le Ki (énergie vitale).
L'entraînement a pour but de décontracter les muscles en les faisant travailler " en étirement", avec une respiration et un rythme correct.
Le Taïchi est uniquement défensif et ne vise qu'au perfectionnement personnel.